Test : Metal Gear Solid : Peace Walker

Test : Metal Gear Solid : Peace Walker

2017-01-07 0 Par DebKazu

Après plusieurs années d’hésitations, j’ai décidé de me lancer sur le test de Metal Gear Solid : Peace Walker. Bien que Metal Gear soit une saga que j’affectionne tout particulièrement, elle reste avec ces bon et moins bons épisodes.  Mais trêves de bavardages commençons par le synopsis du jeu.

 

Synopsis 

Dix ans après les événements de Metal Gear Solid : Snake Eater, Big Boss se retrouve à la tête d’une petite troupe appelée les « Militaires Sans Frontières. » Ce dernier a quitté l’unité FOX pour monter sa propre armée hors de quelconque gouvernement. Bien qu’une petite troupe de Guérilleros, elle n’en reste pas moins entraînée par le plus grand soldat à ce jour, Big Boss ! Son associé Kazuhira Miller ramène avec lui un homme du nom de Galvez, éducateur de l’université de la paix au Costa Rica et d’une jeune étudiante du nom de PAZ.

Galvez explique à Big Boss la situation. Un groupe armée est entré au Costa Rica. Ce groupe ne peut en aucun cas faire partie des forces armées du Costa Rica, en effet le pays ne possède pas d’armée depuis la fameuse constitution de la paix. Les instructions de Galvez sont simples, s’infiltrer dans un complexe afin de savoir qui sont ses soldats et ce qu’ils fonts sur le territoire du Costa Rica. Snake refuse dans un premier temps jugeant cela dégradant pour sa nouvelle armée. Galvez lui fait alors écouter une cassette. Cette dernière comporte la voix du mentor de Snake… The Boss, morte dix auparavant. Finalement Snake accepte la mission en pensant trouver des réponses sur les actes de son mentor. L’incident Peace Walker commence alors…

Après cette petite entrée en matière nous allons pouvoir commencer ce test.

 

I.Le Scénario.

Bien que très inspiré le scénario de Peace Walker comporte quelques faiblesses. La non mention de Portable OPS qui se passe seulement quelques années avant et qui explique d’ou provient les fonds pour les débuts de Militaires Sans Frontières. Malgré quelques écarts par rapport aux autres opus, le scénario du jeu reste prenant. La trame reste immersive en tombant un peu dans le poussif avec le côté The Boss.

Avec deux fins existantes et toute aussi bonne l’une que l’autre (avec un sacré retournement de situation pour la seconde), le jeu reste doué dans ces sous-textes et sa façon d’apporter les choses. La première fin vous fera pleurer, la seconde brûler de rage. Big Boss n’a pas fini de vous surprendre que se soit pour ses réactions exagérées sur The Boss ou son étonnante lucidité.

 

II.Le Gameplay

Bien que agréable sur PS3/Xbox360, la version PSP du jeu vous fera hurler. Déjà bien plus fluide que son aîné sur console portable, Peace Walker souffre cruellement du second stick des versions consoles. Bien que jouable il n’en reste pas moins un titre PSP et souffre des défauts de la console.

Mais il y a le mode CO-OPS l’une des plus belle trouvaille de ce Metal Gear. La CO-OP est excellente entre amis, l’entraide est de rigueur. Le cercle co-op que chacun des joueurs a s’agrandit en fonction du nombre de partie jouée avec votre camarade, ainsi vous pourrez aller plus loin sans séparer votre barre de vie Co-Op. La barre de vie Co-Op vous fait comprendre que vous devrez souffrir avec votre frère d’arme. Si il reçoit une balle vous la recevrez également. Le concept est génial et je ne peux que applaudir les efforts fait pour la co-op.

Un autre aspect de ce Metal Gear que j’ai pas mal apprécié, c’est l’aspect gestion de la MB et de votre personnel. Bien que gadget en soit le fait est que… on se prend vite au jeu d’être le boss de cette petite armée. Surveiller le stock alimentaire pour éviter une baisse du moral des troupes, faire grandir la Mother Base, avoir grâce à la R&D un équipement de pointe etc… Ce sont de toutes petites choses qui rendent l’immersion encore meilleure. Cet aspect était survolé dans Portable OPS. Peace Walker a su rendre sa encore plus intéressant avec ce genre de petits trucs.

Un de mes seuls regrets sera les combats de boss. Ici pas de méchants iconiques comme Liquid Snake ou Solidus. Nous ne combattons que des machines, même si je salue l’initiative du sous-texte cela n’empêche pas des combats monotones et plutôt fades. Bien que certains compliqués (Chrysalis) une fois la technique trouvée vous n’aurez aucun mal à vous débarrasser de ces boss métalliques.

III.Durée de vie. 

Pour un titre PSP voila une chose que l’on ne pourra jamais lui enlever c’est sa durée de vie. Avec plus cent vingt heures de jeu pour finir les quêtes principales et annexes, autant vous dire que vous avez du boulot. Bien plus conséquent que ses aînés, Peace Walker propose plus de trente trois missions principales et cent vingt-huit quêtes annexes. Si il y a un gros point fort à trouver à ce jeu c’est celui là. Encore plus quand on sait que c’est c’est un titre sur console portable. C’est un sacré tour de force que nous propose Kojima Production.

IV. Musiques

N’y allons pas par quatre chemins niveau musique Metal Gear Solid Peace Walker reste au top même après le départ de Harry Gregson Williams. Le main thème est sublime, Heaven’s Divide par Donna Burke est tout bonnement génial. L’ambiance est là. Nous sommes dans un Metal Gear et ça se ressent, ça transpire à travers la musique. Nous avons tout bonnement à faire à l’une des meilleures BO des Metal Gear Solid. Le thème principal change enfin et pour un meilleur modèle selon moi. Ces notes du thème principal seront dans votre tête pour toute motivation. Heaven’s Divide arrivera à vous faire verser quelques larmes. Les musiques d’ambiances et de boss sont également prenantes. Le thème d’alerte extérieur est somptueux et le thème du combat contre le Pupa est très entraînante avec cet air très rock.  Bref un vrai régal pour les oreilles.

 

V. Cinématiques 

Que dire des cinématiques, elle sont en dessin et cet avis ne peut être que subjectif, un amoureux du crayon adorera ce genre cinématique. Une personne qui a l’habitude des cinématiques temps réel des Metal Gear seront peut être dépaysés. Quoi qu’il en soit cela reste un travail de qualité avec les traits de Ashley Wood.

VI. Conclusion 

Metal Gear Solid : Peace Walker est un opus portable généreux qui propose du bon contenu (Co-Op, grosse durée de vie.) et même si il est bancal sur certain points (Le non dit Portable OPS), il n’en reste pas moins un très bon titre qui essaye de donner du bon temps aux joueurs, ce qu’il arrive à faire en partie. La BO et la Co-Op restent pour moi les deux plus gros points forts de cet opus qui gagnerait tellement à ne pas rabâcher du The Boss à tout bout de champ. La thématique de la paix par les machines est bien amené et le sous texte de tout ça est très bon comme toujours. Je vous recommande vivement d’y jouer en s’assurant d’avoir un ami qui possède le jeu pour des parties en Co-Op. Sur ce je vous laisse avec le tout premier trailer de MGS: Peace Walker :

 

DebKazu Out!