Mon rapport à…. la saga Call of Duty #1

Mon rapport à…. la saga Call of Duty #1

2017-04-08 0 Par CerfOrage

Non, ne quittez pas l’article tout de suite ! Je vous promets que ça va être constructif vous verrez !
Blague à part, vu qu’il s’agit du premier épisode de cette chronique, je vais vous expliquer rapidement le concept : moi, Cerf Orage, vais vous présenter de temps en temps une rubrique « Mon rapport à… » en rapport avec une saga, un jeu en particulier, une musique, un film adapté de jeu vidéo, une licence, ou même une boîte de développement, en vous parlant de mon ressenti personnel par rapport à ces derniers, et comment ils m’ont influencé dans ma vie de joueur. A noter que je mettrai de ma personne dans chacun de ces articles, tout cela reste bien évidemment subjectif, et ma manière de m’exprimer sera plus naturelle.

Si vous avez compris et bien commençons !

Je vous vois venir bande de petits Chacripans, vous vous dites « oh ouais il va défoncer Call of Duty, ces jeux pour kikoo ! »…. Et bien déjà si vous pensez ça vous êtes dans le faux. J’aime la saga Call of Duty, et je l’affirme en disant que c’est sans aucun doute une des plus grandes sagas du jeu vidéo. Infinite Warfare, sorti l’hiver dernier, est le treizième jeu de la franchise, combien de sagas peuvent en dire autant avec une telle longévité ?

Mais bien sûr, comme toute saga, il y a des hauts… et des bas.  Il y en aura toujours et c’est ce qui fait la beauté de chaque opus : est ce que chacun sera bon, moyen, mauvais ? Certes, faire payer 70 euros pour un jeu comme Call of Duty, ça fait mal, les DLC font mal au portefeuille (15 euros les 5 cartes multijoueurs ou 4 multi et une carte zombie… vous vous foutez de nous Activision ?!), mais combien d’entre vous peuvent dire  » je n’aime aucun des call of duty ? ». Je pense que chacun a sa vision du FPS, et COD l’a révolutionné par bien des aspects.

Mais pour appuyer ce qui selon moi à été la cause de la décadence de la saga je vais devoir revenir sur chacun des opus auxquels j’ai pu jouer, en parlant de ceux pour lesquels j’ai une affection toute particulière…. et ceux que je déteste du plus profond de mon âme.

  • Call of Duty 2 :

Alors ce jeu là, c’est assez particulier. Je n’ai jamais pu toucher au premier épisode de la série, car je n’en ai jamais eu l’occasion, et j’ai découvert Call of Duty 2 assez tard finalement. Et mon dieu que ce jeu à bien vieilli à mes yeux. Alors oui : on ne peut pas courir, on ne peut pas sauter, on ne peut pas faire tout ce que les nouveaux opus vous proposent, mais c’est ce qui fait son charme je trouve. Après tout, le premier Halo n’était pas vraiment différent de ce côté là et pourtant tout le monde s’accorde à dire que c’est une excellent jeu.

Un jeu qui reste très agréable même aujourd’hui

Le scénario est simple, de simples récits sur la seconde guerre mondiale, toujours nazis contre communistes, ou américains, on se retrouve plutôt au coeur de l’Europe dans cet opus. Peu de personnages, pas de dialogues franchement marquants, mais le jeu a le « mérite » de nous proposer des scènes « inspirées » (vous noterez les guillemets pour ne pas dire « plagiées ») des scènes de Medal of Honor (ça c’est vu les gars… comme le montre cette image SUBTILE)

 

Bonjour Medal of Call of Duty !

Mais ne soyons pas mauvaise langue : le jeu reste bon, voire même très bon, avec un multijoueur qui a marqué les esprits, notamment pour son utilisation du sniper qui emmenait sa petite révolution….

  • Call of Duty 3 : En marche vers Paris :

Alors ce jeu-là, j’ai une affection toute particulière pour ce dernier. En plus d’être mon premier Call of Duty, il s’agit de mon premier FPS sur console HD ( je rappelle que la Xbox 360 est sorti un an avant, et que la PS3 était sorti pratiquement en même temps, le jeu étant sorti en décembre 2006). Les graphismes ont particulièrement bien vieilli pour un jeu en début de vie de nextgen, le gameplay est franchement dynamique, le multijoueur nous proposait de vrais moments d’anthologie, bien que très déséquilibré, beaucoup se rappelleront des chars beaucoup trop puissants pour les autres joueurs à pied…. En tout cas le jeu reste une expérience très agréable.

 

Un jeu franchement beau, à tester d’urgence (d’autant qu’il est rétrocompatible sur Xbox One)

Le scénario est là aussi très simple, racontant comment les américains ont libéré Paris, mais pas que. En effet, contrairement à Call of Duty 2, ce jeu nous propose 4 campagnes mettant en avant des armées peu exploitées en jeu vidéo ou même en film, et qui ont pourtant beaucoup souffert de la guerre : l’armée franco-britannique, l’armée polonaise, l’armée américaine et l’armée canadienne.  Pas de personnages franchement marquants, pas de dialogues qui vous retourneront l’esprit tel un Metal Gear, mais une très bonne expérience de jeu.

Pour son premier Call of Duty, Treyarch a frappé fort, et vous allez voir que le studio ne va pas s’arrêter là dans sa production de jeux de qualité au sein de la saga.

  • Call of Duty 4 : Modern Warfare :

Alors là, on ne s’attaque pas seulement à un monument de la saga, mais également à un monument du FPS tout entier. Après Call of Duty 4, plus aucun FPS ne sera pareil, la face même du genre aura drastiquement changé et pour cause. Des ajouts intelligents, un gameplay bien plus dynamique et fou que les anciens, un multijoueur révolutionnaire, avec le système de killstreak, les armes toutes plus cultes les unes que les autres, des cartes multijoueur marquantes….

La vision nocturne, une révolution non négligeable

Le jeu étant sorti finalement assez tard, graphiquement il reste impeccable même aujourd’hui, et beaucoup le considèrent d’ailleurs comme le meilleur Call of Duty… A mes yeux à tort, mais je pense que c’est par nostalgie que beaucoup parlent, mais c’est vrai que je reconnais qu’on a la un titre plus que solide, proposant une expérience unique. Et puis, que nous raconte ce Modern Warfare dans sa campagne solo ?

La première mission de Modern Warfare, un moment d’anthologie sur ce bateau 

Et bien le scénario est ici beaucoup plus complexe : là où les premiers Call of Duty se concentraient uniquement sur la seconde guerre mondiale, ici on entre directement à notre époque, avec un conflit moderne. Avec un renouveau et une réflexion sur une possible guerre froide moderne, entraînée par Zachaev, nous montrant les dangers du nucléaire. Ou comment un seul homme peut provoquer la disparition de villes et de vies entières en un instant. On a ici l’introduction de personnages monstrueusement cultes, on peut penser notamment au Capitaine Price ou à Soap Mactavish, protagoniste principal du jeu. Les antagonistes sont franchement secondaires, mais nous permettent néanmoins de servir une histoire correcte, sans non plus être transcendante faut pas déconner non plus. Mais en terme de gameplay et de mise en scène, c’est du 20/20, le jeu est juste parfait…. Et il suffit que je vous mette cette image pour que de suite vos souvenirs refassent surface :

Une des meilleures missions, si ce n’est LA meilleure mission, de la saga

Bilan très positif pour ce Call of Duty 4 donc, les joueurs s’accommodant très bien au fait de s’éloigner de la seconde guerre mondiale, ce genre de FPS provoquant une lassitude profonde en ce temps-là. (assez amusant quand on sait déjà que le Call of Duty 5 se passera pendant la seconde guerre mondiale, mais qu’en plus aujourd’hui tout le monde gueule pour avoir à nouveau un Call of Duty à cette époque).

  • Call of Duty 5 : World at War :

 

On s’attaque là à un jeu encore meilleur que Call of Duty 4 à mes yeux. Car oui, ce second Call of Duty de Treyarch nous propose une version ultra-fidèle de la Seconde Guerre mondiale. Des armes, à l’esthétique générale, aux plus grands conflits de la Seconde Guerre mondiale : le soin apporté au titre est impressionnant. Les musiques sont absolument géniales, et c’est sans doute le seul Call of Duty je dirais ça, mais je trouve les musiques puissantes, incroyablement bien accompagnées par une mise en scène explosive. La musique de l’armée soviétique par exemple, c’est un modèle de comment il faut traiter le contexte de cette guerre : une marche implacable, entachée par le sang des soldats, mais qui se battront jusqu’au bout pour la liberté.

Et le multijoueur ? Est-il aussi bon que celui de Modern Warfare ? Un peu mon neveu, il ne l’est pas qu’un peu ! Les armes sont très équilibrées, les tanks ont pratiquement tous disparu, sauf sur quelques cartes, mais reste destructibles, tout en proposant un gameplay vraiment sympathique à l’intérieur et de bons affrontements en multijoueur. Un point noir à noter, certaines cartes sont trop sombres, là Call of Duty 4 compensait cela avec la vision nocturne. Ici, on se débrouille sans aucune sorte d’équipement à travers la pénombre.

Un multijoueur endiablé et parfaitement servi par une esthétique générale aux petits oignons

Et le scénario alors ? Il faut bien en parler non ? Et bah oui, le scénario correspond bien à ce que vous attendiez. On vit ici les dernières grandes batailles de la Seconde Guerre Mondiale, que ce soit du côté soviétique ou du côté américain… Mais ici, on a le droit à des personnages franchement marquant, comme Victor Reznov, Polonski…. Le scénario, contrairement aux autres, nous donne presque un côté documentaire franchement intéressant, avec des images d’archives parfois choquantes (images des camps de concentration), ou parfois même en mission (on se souvient tous de la première mission du jeu franchement horrible dans son premier quart). On est ici devant un scénario correct, mais qui ici trouve tout son intérêt non seulement dans son côté documentaire mais aussi dans cette révolution : la campagne en coopération. Car oui, ici vous pourrez jouer jusqu’à 4 joueurs en simultané sur une même télé, ou bien en ligne, à la campagne de Call of Duty World At War.

Petit bémol : certaines missions sont supprimés en coopération, comme celle-ci qui est franchement géniale, avec un duel au sniper intense

Oh, est-ce que je vous ai dit aussi que c’est le premier Call of Duty aussi violent ? Membres arrachés, corps en morceaux, effusions de sang à tout va, des Japonais rampants au sol dans leur sang après un bombardement Oui, World At War est vraiment violent. Mais ce n’est pas là que pour le côté fan-service de fans en manque de sang, mais surtout dans un but artistique. Comme je l’ai dit précédemment, le côté documentaire du titre est vraiment important. Or, comment montrer la dureté de la guerre si on ne montre pas que la guerre n’est pas toute rose, avec peu de sang, une mort rapide et des soldats tout beaux tout propres après leur mort ?

Sans doute la scène la plus culte du jeu : le placement du drapeau soviétique au sommet du Reichstag

Et là bien sûr, je vous dis World at War, vous devez vous dire  » mais purée tu vas en parler oui ?! Ce mode est fou ! Tu ne dois pas l’oublier ! « … Bah bien sûr que je ne vais pas l’oublier voyons ! Le mode zombie, gros ajout de World at War, d’abord présenté comme simple petit bonus caché et débloqué à la fin de la campagne solo, va finalement se révéler être la marque de fabrique des Call of Duty de Treyarch. Et pour cause, ce mode est tout bonnement excellent. La carte de base « Nacht der Untoten » vous place dans un lieu renfermé, introduisant le système d’argent augmentant en tuant les zombies nazis, la boîte mystère et tout ce que vous connaissez déjà… Fort de son succès, trois DLC ont été mis en place avec 3 cartes zombies : Verrückt, Shi no Numa et Der Riese, qui introduiront les atouts, les armes spéciales et le pack à Punch, objets récurrents du mode qui trouveront leur développement accru dans Black Ops. Ce mode est une pure merveille. En plus de nous proposer des heures d’amusement en coopération, il n’est véritablement pas facile de survivre dans ce monde hostile et vous demandera des heures d’entraînement pour arriver ne serait-ce qu’à passer la manche 20 sur certaines cartes. Une petite histoire parallèle à la campagne solo commence à se développer, mais pas assez aboutie dans World At War pour que j’en parle ici. Ah et j’oubliais… les musiques du mode zombie sont juste folles, et cette tradition des très bonnes musiques se poursuivra dans tous les jeux de Treyarch, même Black Ops 3.

Sans doute la meilleure chose qu’est apporté World at War

Les joueurs n’ont cependant pas été tendres avec ce World at War, la seconde guerre mondiale ayant lassé trop de joueurs (4 jeux sur 5 dans la saga ont parlé de cette époque, sans compter tous les Medal of Honor et autres Battlefield 1944) . Il s’agira donc ici du dernier Call of Duty à se placer à cette époque… Du moins pour le moment.

  • Call of Duty : Modern Warfare 2 :

Un des épisodes préférés de bon nombre de joueurs, ce Modern Warfare 2 s’est avancé comme étant le grand, le beau et le sublime remplaçant de Modern Warfare premier du nom… Alors, les promesses sont-elles tenues ? Eh bien… oui en grande partie. Le jeu est plus beau, plus complet, plus dynamique et plus fluide que Modern Warfare, nous donnant un multijoueur que beaucoup considèrent (à tort ou à raison, à vous de décider) comme le meilleur de la saga. Pour ma part, je dirai que c’est le premier multijoueur de la saga où je sens véritablement un déséquilibre monstrueux entre certaines armes, le cumul des killstreaks n’est pas parfaitement géré (certains sont beaucoup trop puissants, comme l’harrier qui en plus d’un bombardement se paye le luxe de rester et de tuer vos ennemis… Sympa quand on sait comme il est facile d’obtenir une bombe nucléaire sur ce Modern Warfare 2, bombe qui met fin à la partie, je le rappelle). On est déjà au 6ème épisode de la série et certains problèmes commencent à apparaître… Mais ils restent très mineurs. Modern Warfare 2 reste un excellent titre et beaucoup de cartes multijoueurs sont restées cultes, le sniper y trouvera d’ailleurs ici la consécration absolue depuis Call of Duty 2.

 

La campagne solo alors, que nous raconte-t-elle ? Et bien, étant la suite de Modern Warfare, je risque de devoir spoiler un petit peu du premier jeu pour pouvoir parler du second. Alors vieux spoil de presque 10 ans : après la mort de Zachaev, le monde semble avoir regagné une certaine stabilité… C’était sans compter sur Macharov, terroriste russe, élève de Zachaev, assoiffé de pouvoir et de revanche, voulant créer une nouvelle guerre froide pour révolutionner le monde et modifier la géopolitique mondiale à tout jamais. Et il va plus ou moins y arriver dans ce jeu.

 

La mission ayant fait le plus scandale de l’histoire de la saga

Dénonciation du terrorisme extrémiste, questionnement sur la fidélité et sur le rôle des soldats dans le monde, sur les gouvernements qui nous manipulent peut-être, l’Amérique aura rarement été autant dénoncée que par le biais d’un autre antagoniste : Shepard. Les thématiques sont intéressantes, servant un scénario bien travaillé malgré tout.

Une scène qui en aura marquer plus d’un

Au final, je pense que Modern Warfare 2 est à la frontière entre ce qui est le meilleur et le pire de ce que va être la saga : un très bon jeu, bien travaillé, avec un scénario pas mal foutu, mais avec un déséquilibre certain dans le multijoueur, qui est devenu la plus grande force de la série grâce à cet opus, et un côté fainéant… À trop vouloir faire mieux que Modern Warfare 1, on finit par trop lui ressembler.

  • Call of Duty : Black Ops :

Déjà avec les autres jeux, j’ai pu vous montrer que la saga Call of Duty était tout sauf une saga pour gamin sans profondeur et sans aucune qualité comme beaucoup semblent le penser… Et bien c’est au sein de cette saga que l’on trouve un de mes jeux préférés : Call of Duty Black Ops. A mes yeux le meilleur épisode de la franchise, le 7ème jeu de la saga (purée ça commence à faire beaucoup) rompt totalement avec les Modern Warfare… Bye bye époque moderne, bonjour guerre froide, avec baie des cochons et guerre du Vietnam au programme. Avec un gameplay fluide et nouveau style graphique assez particulier, beaucoup peuvent ne pas aimer et ça se comprend. Le côté documentaire de World at War a su être conservé, conservant même le côté ultra violent de ce dernier, en allant même encore plus loin dans ses idées.

Le multijoueur est une des plus-values du jeu. Absolument parfait, c’est ce que j’en dirai ! Les cartes sont toutes géniales, les armes parfaitement équilibrées, chacun peut jouer comme il l’entend, les killstreaks se méritent, on installe un tout nouveau système pour débloquer les armes, donnant un côté gestion franchement sympa. On voit également apparaître plein de nouveaux modes cultes, et surtout de vraies nouveautés avec les accessoires, à utiliser intelligemment (tel que la caméra). Les cartes multijoueurs sont sans doute les plus équilibrées et diversifiées de l’histoire de la saga. Bref, un indispensable en somme, et je ressens une admiration profonde pour le travail et le soin apportés au multijoueur du jeu.

Nuketown : une des cartes préférées des joueurs de la franchise

Et le scénario ? Et bien, c’est sans aucun doute le scénario le mieux écrit de toute la saga. Et pour cause : la frontière entre le réel et l’imaginaire ne tient qu’à un fil. Chaque dialogue, même dans le jeu, est important. Chaque scène a une utilité, chaque personnage est intéressant et apporte un vrai propos. Ici, on a affaire à un véritable scénario inédit, du jamais vu ! Et évidemment, le jeu nous propose de vivre des grands conflits de la guerre Froide, comme la guerre du Vietnam, ou encore tuer « Fidel Castro » dans la première mission du jeu.

Des missions épiques, avec un vrai propos sur le monde qui nous entoure, la frontière entre le bien et le mal étant infime

Dénonciation des armes chimiques, côté anti pro-américain profond nous mettant en sympathie un personnage soviétique avec le retour de Reznov, mettant à contre-pied tout ce qui a été fait dans la saga. Le personnage principal est intéressant, les enjeux sont dantesques… Bref. une vraie pépite.

Les armes chimiques, une problématique trop peu abordée

Et bien sûr, je dois vous parler du mode zombie, qui moi en tant que joueur m’a profondément marqué. C’est sans doute la meilleure chose qu’ait jamais inventé la série ! Aussi difficile à comprendre que la timeline de Zelda, voir même plus, le background est extrêmement complexe à rechercher et à développer et met à profit plusieurs timelines et enjeux. Même le mode survie classique est d’une qualité à ne plus démontrer : c’est simple, Black Ops est le jeu auquel j’ai le plus joué de ma vie, et cela est dû au mode zombie.

De nouveaux types de zombies devenus cultes

La politique des DLC commence à s’intensifier avec ce Black Ops, mais ces derniers restent de qualité et proposent vraiment des centaines d’heures de jeu avec le mode zombie pour 15 euros. Cela reste donc franchement correct.

Donc jusque là, la saga nous a montré sa qualité indéniable en terme d’écriture, bien qu’un peu bancale parfois, avec des thématiques intéressantes, des personnages charismatiques, et de vraies qualités propres…. C’est à partir du 8ème jeu de la saga que les choses vont commencer à changer progressivement.

  • Call of Duty : Modern Warfare 3 :

Call of Duty Modern Warfare 3… Le tournant qui a mis beaucoup de fans à dos avec la franchise. Pour cause, le jeu ressemble beaucoup trop à Modern Warfare 2. Il ne fait aucune prise de risque, propose un mode survie médiocre, un multijoueur sympathique, mais beaucoup trop déséquilibré et donnant trop de facilités à certaines catégories de joueurs. La connexion des serveurs y était infernale, la plupart des bons modes de Black Ops furent supprimés… Et pourtant, Modern Warfare 3 reste un bon jeu. Le multijoueur est toujours aussi bon et sympathique, on y retrouve des cartes assez colorées et diversifiées, des armes qui deviendront récurrentes dans le reste de la saga et des modes de jeu franchement funs comme le mode infecté. Même si le mode survie est franchement médiocre, ça peut détendre d’en faire de temps en temps avec des amis. Mais bon… ce n’est clairement pas lui qui sauve le jeu.

 

La carte Résistance, se situant à Paris, joli petit clin d’œil du jeu

Et le scénario alors ? Après Black Ops, il devrait être bon, non ? Et bien…. ça conclut ce qu’avait préparé Modern Warfare 1 et 2. Donc, le scénario n’est pas transcendant mais il a le mérite de nous proposer de vrais moments d’émotion, et un duel final absolument génial et dramatique pour le personnage de Price. (Qui reste l’un de mes personnages préférés de la saga. Faut pas déconner, ce personnage est génial et très bien écrit). En bref, sympa, mais sans plus, on aurait aimé mieux après la grosse claque qu’a été Black Ops, et c’est sans doute ce qui m’a le plus déçu : avoir trop d’attentes à cause de la pépite rare qu’est le 7ème épisode de la saga.

La relation Soap-Price est magnifique. C’est sans doute ce qui sauve le scénario

  • Call of Duty : Black Ops 2 :

 

9ème épisode de la saga, Black Ops 2 est le 4ème Call of Duty développé par Treyarch. Après Black Ops 1, ce jeu quasi-parfait dans son domaine, Black Ops 2, sa suite directe, tient-elle la route ? Oh que oui ! Mes amis, nous avons là l’un des meilleurs opus de la saga et le dernier qui m’a vraiment passionné pour son multijoueur. Les graphismes sont plus que corrects, surtout pour du Call of Duty, même si le moteur graphique vieillissant de la franchise commence à montrer ses limites. Le jeu est très dynamique, parfaitement géré pour être aussi bien équilibré que le premier opus. La révolution du jeu est simple : il se passe 50 ans après le premier Black Ops dans un monde futuriste plus que plausible pour nous (les drones, les machines développées mais pas intelligentes etc….). Ainsi, les équipements sont entre le juste milieu : ni trop futuristes, ni trop modernes, donnant un vrai sentiment de nouveauté et une certaine fascination pour ce nouveau monde.

 

De nos jours, l’utilisation des drones dans le domaine militaire est devenu une problématique importante : Black Ops 2 l’a parfaitement prévu.

Le multijoueur connaît un lifting quasi-parfait : l’utilisation des scorestreaks, remplaçant les killstreaks, jugeant d’avantage les actions du joueur que le nombre de personnes qu’il tue, incitant les joueurs à jouer les objectifs et à s’investir d’autant plus dans leurs parties. Ces scorestreaks sont assez surpuissants, mais difficilement déblocables, et plus que jamais, vous êtes au centre de l’action tout au long de vos parties. Le côté compétitif s’est imposé avec le mode league, proposant une expérience différente pour les joueurs les plus chevronnés et un excellent entraînement aux joueurs débutants. Tous les modes de jeux cultes de Black Ops 1 sont de retour, en mieux, avec plus d’armes et plus de possibilités. Pourtant, à mes yeux, il reste légèrement en dessous du premier opus : vous ne jouerez pas avec toutes les armes par exemple et certaines cartes sont plus qu’oubliables. Le jeu reste un peu dans l’ombre de son prédécesseur… mais cela n’empêche pas qu’il soit absolument génial.

Sans doute un des multijoueurs les plus dynamiques et frais de la franchise

Et la campagne ? Elle doit être bien la campagne, non ? et bien oui. La campagne du jeu est très intéressante, sur beaucoup d’aspects. Nous retrouvons dans ce jeu le fils d’Alex Mason, aux prises avec un terroriste du nom de Menendez. Et je ne vous en dirai pas plus sur le scénario si ce n’est juste ceci : nous alternons entre deux époques, entre Alex Mason, 20 ans après le premier Black Ops, et son fils, dans le futur. Le scénario est très intéressant : le personnage de Menendez est assez complexe et nous propose une philosophie intéressante tout en restant un bon gros enfoiré (il n’y a pas d’autres mots).

Ménendez reste un bon personnage, bien développé, surtout pour du Call of Duty

On retrouve d’autres twists comme celui du premier Black Ops, la surprise se retrouvant de plus en plus au fur et à mesure de l’intrigue. Et surtout, pour la première fois de l’histoire de la saga, nos actions ont des conséquences : la campagne nous proposera à plusieurs moments d’avoir le choix entre plusieurs actions qui influenceront profondément la finalité de cette dernière et son déroulement. De plus, c’est sans doute une des campagnes les plus sombres de la saga, nous proposant de retrouver certains des personnages du premier opus, vieillissants, n’étant plus que l’ombre d’eux-mêmes.

Un Woods, vieux, qui nous fait ressentir toute la nostalgie et l’affection qu’il avait pour Mason

Et bien, tu l’auras compris, nous sommes dans un Call of Duty avec Treyarch. Et donc : ZOMBIES !!!!!! Et mon dieu qu’il est bon ce mode zombie, vraiment, un régal ! Des tas de nouvelles fonctionnalités, des cartes immenses et diversifiées, d’Alcatraz en passant par Verdun et même dans une mine souterraine. Ce mode zombie nous propose des décors riches et variés, la survie et la coopération seront sans aucun doute vos meilleurs atouts pour survivre à des vagues de zombies, encore plus dangereuses que dans le premier opus. Ici, on suit de tout nouveaux personnages. La continuité de l’histoire, fait suite à la prise de pouvoir de Richtofen dans le premier  opus, et le pire, c’est que vous pouvez influencer cette histoire par vos choix lors de la réalisation des secrets. Beaucoup ont reproché le fait d’avoir trop complexifié le mode zombie, forçant les joueurs à se préparer pendant bien 2 heures de jeu pour pouvoir survivre convenablement. Et bien oui ! Et c’est le but recherché ! Nous survivons avec les personnages qui doivent se préparer à l’apocalypse, ce ne sont pas des soldats et encore moins des héros. Juste des gens comme vous et moi.

Le fantastique se mêle plus que jamais à notre réalité dans ce mode zombie

La politique des DLC des Call Of Duty, ayant commencée à faire scandale après Modern Warfare 3 et son nauséabond COD : Elite, est ici aussi bien gérée que dans le premier jeu. Nous avons droit à 16 cartes multijoueurs et 5 cartes zombies supplémentaires. Autant dire que votre temps de jeu ne va jamais cesser d’augmenter.

En bref, ce Black Ops 2 est bon, très bon, excellent même. Il représente pour beaucoup le point de rupture avec la série et la fin des jeux de bonne qualité. Et je ne vais pas mentir : je fais parti des gens qui regrettent cette époque. Et nous allons voir ça avec le cancer de la saga  : Call of Duty Ghost.

  • Call of Duty Ghosts :

On ne va pas se mentir : Call of Duty Ghosts est sans aucun doute l’épisode qui aura le plus froissé les fans. Avec la promesse d’un nouveau moteur graphique, d’une révolution totale de la saga, j’étais complètement fou à l’idée d’avoir ce jeu entre les mains, surtout que les trailers envoyaient du lourd ! Le premier Call of Duty à sortir sur console Next Gen, celui qui aurait dû tout changer ! Pour vous dire, je l’ai en collector, en édition hardened, et avec Black ops 2 et 3, c’est le seul que je possède en version collector… Mon dieu, quelle merde ! J’ai pas l’habitude de dire ce genre de chose sans arguments, mais vraiment… quelle merde. Vous enlevez tout ce qui était bien à Black Ops 2 et à Modern Warfare 3 et vous obtenez Ghosts. Le « nouveau moteur graphique » n’est finalement qu’une vaste blague, ils ont à peine eu la foi de booster le jeu pour le vendre 70 euros en « tenant leurs promesses », le gameplay est d’une lourdeur…. Et la vie, la vie est une catastrophe, on meurt beaucoup trop vite en multijoueur ! On a jamais le temps de s’amuser qu’on est déjà mort en 3 secondes, les serveurs sont une catastrophe…. Au moins les armes sont équilibrées c’est déjà ça. Les « scorestreaks » ont été pompés sur Black Ops 2, en moins bon, et en beaucoup trop puissants, sans aucun mérite pour les obtenir. Les cartes sont beaucoup trop similaires, se ressemblent presque toutes et sont trop grandes pour un jeu qui se veut bourrin et qui vous tire presque le bras en vous disant « ehy fait du corps à corps, fait du corps à corps »… Jeu, si tu veux que je fasse du corps à corps en rendant les mitraillettes beaucoup trop puissante, eh bien… file moi des cartes plus petites  !

Mais bon, vous me direz si la campagne solo est bien, on s’en fiche finalement du multijoueur… Alors déjà qu’elle est ridiculement courte, que la relation entre le chien et votre personnage, teasée à l’époque par tous les trailers, est complètement en surface, que l’antagoniste est aussi con que le plan de Bane dans The Dark Knight Rises, même si il a le mérite d’être développé et d’avoir une histoire assez horrible et que la campagne se finit sans aucune finalité, sur un vieux cliff-hanger… vous obtenez là une campagne bateau, que vous oublierez aussi vite que vous l’aurez terminée.

Grosse déception pour le manque de développement de cette relation qui aurait pu être géniale à découvrir

Et bien sûr, il y a le mode extinction…. Ah. Vous le sentez le vieux mode fait à l’arrache, chiant, beaucoup trop long pour ce qu’il apporte, juste là pour proposer une contrepartie du mode zombie pour Infinity Ward… en vain. L’histoire est intéressante, enfin… elle pourrait l’être si elle n’était pas aussi explicitée. Je rappelle que tout ce qui fait l’ingéniosité du mode zombie, c’est que l’histoire était cachée ! Ici, non. Tenez, prenez des informations inutiles dans la tronche, et oubliez tout une fois les 4 dlc faits. Même sans parler scénario, ça pourrait être un petit mode de survie sympa, mais même pas ! C’est long, c’est chiant, la customisation de vos armes enlève tout challenge, les aliens sont mal foutus… Ce mode, je l’ai détesté, en tant que joueur et en tant qu’amoureux de la saga.

Les trailers m’avaient pourtant donné une envie folle de jouer à ce mode

C’est avec ce Call of Duty que j’ai décidé de faire une grosse pause, jusqu’à que Treyarch nous sorte un nouvel opus, j’ai donc boudé Advanced Warfare…. Mais j’ai quand même pu y jouer un petit peu, et je vais vous parler très rapidement de ce qui m’a plu… et surtout ce qui m’a déplu, des quelques heures auxquelles j’ai pu y jouer.

  • Call of Duty : Advanced Warfare :

Premier jeu du troisième studio affilié à Activision pour la licence, Sledgehammer Games, Advanced Warfare nous propose de nous retrouver dans un futur où les corps humains pourront être complétés par des exosquelettes, nous proposant donc une toute nouvelle manière de jouer… Bien. Premier problème : les exosquelettes, bonne idée sur le papier, qui aurait pu permettre de renouveler la saga. Toutefois, on se retrouve ici avec un truc sans réelle saveur, où vous bondissez 100 fois trop haut, où vous perdez finalement plus de dynamisme qu’autre chose et où vous serez forcément désavantagés face à un mec en l’air. La gestion est intéressante, mais le concept l’est moins, là où dans Titanfall (AW ayant d’ailleurs tout pompé sur ce dernier mais passons…), les exosquelettes sont parfaitement gérés et s’intègrent bien au gameplay. Ici, on a l’impression d’avoir un Call of Duty qui ne s’assume pas comme un renouveau, qui reste bloqué sur ses acquis et qui n’ose pas trop tenter de nouvelles choses, gardant malgré ses nouveautés tous les défauts qu’on pouvait reprocher à Modern Warfare 3 et c’est dommage.

La personnalisation de personnage reste une bonne idée, que Black Ops 3 va encore plus optimiser

Bon je vais être honnête pour la campagne : je ne l’ai pas faite en entier. Kevin Spacey est très bien modélisé dans le jeu. Voilà, ça c’est dit on peut passer à l’exo-zombie.

A vouloir trop faire comme Treyarch, et bien on en perd son identité propre… Eh bien, pas ici. Non, l’exo-zombie est franchement sympathique mais bordel pourquoi payer 20 euros pour y jouer ?! J’ai de la chance, j’y ai joué sur la playstation 4 de mon frère, mais quand même… Là on assiste au syndrome « Ghosts », qui ne trouvait un intérêt que dans ses DLCs. Bah ici, c’est presque ça pour l’exo-zombie. Techniquement, c’est la même chose que chez Treyarch, en moins bien, moins construit, mais plus original dans sa manière de prévoir ses déplacements. C’est un peu mon plaisir coupable de ce jeu, le mode qui n’est pas bien, mais que j’aime quand même malgré tout. Il y a pas mal de bonnes idées sans déconner, si vous avez l’occasion de l’essayer je vous le recommande.

  • Call of Duty : Black Ops 3 :

 

Ah… Black Ops 3. Mon retour à la saga de manière sérieuse. Enfin… oui et non. En réalité, Black Ops 3 est le seul Call of Duty que j’ai acheté où je n’ai pas fait la campagne et où je ne me suis pas investi plus que ça dans le multijoueur. Et non pas que les deux ne soient pas biens, loin de là. En réalité, si j’ai acheté Black Ops 3, c’est avant tout pour son zombie, qui m’a franchement hypé, mais aussi parce que le reste du jeu est vraiment sympathique. Je suis quand même prestige 1, faut pas déconner non plus. L’incorporation des exosquelettes est vachement mieux géré dans ce jeu que dans Advanced Warfare, ici, tu peux modifier même la composante de ton exosquelette, choisir comment il fonctionnera, personnaliser ton personnage au maximum, bien plus que dans le précédent. Les graphismes sont sympas, le jeu est dynamique, fluide, et franchement je me suis éclaté dessus en multijoueur. Notamment grâce à l’ajout des spécialistes, qui franchement te donnent envie de tous les essayer tellement je trouve ça badass.

Le côté futuriste se mêle parfaitement au côté terre à terre des anciens Call of Duty

Pas mal de bonnes idées sont ajoutées au jeu, comme la campagne nightmare, qui est la campagne solo avec des zombies, et ça c’est cool parce que franchement ça rajoute vraiment un plus, bien que j’y ai peu joué. Mais le retour de la campagne coopération dans ce Black Ops 3 me donne envie de m’y intéresser un peu plus, je pense me le faire d’ici quelques jours et peut-être mettre à jour cet article.

Et enfin parlons du mode zombie… J’ai presque pas besoin d’en rajouter. L’histoire est très intéressante, toujours aussi bien construite et le rajout des bublegums ajoutent une plus-value très intéressante. On retrouve nos 4 personnages pour une ultime mission, qui nous transmettra une morale assez profonde et même de l’empathie à l’égard de ce groupe qui se bat au fil des époques pour retrouver la vérité, mais aussi se retrouver eux-mêmes…

Donc après ce Black Ops 3 que j’ai beaucoup apprécié, j’avais envie de voir à peu près ce que donnerai la saga dans ce côté futuriste, avec le prochain Call of Duty de Infinite Warfare…. et puis j’ai vu les bandes annonces, l’annonce du Call of Duty 4 : Modern Warfare Remastered sous forme de DLC inclus avec le collector et j’ai vite changé d’idée. Mais finalement, j’ai pu y jouer une dizaine d’heures sur la Playstation 4 de mon frère, et ai même pu toucher au COD 4 Remastered pendant 3-4 heures…. Et…. Bah c’est une catastrophe, bah oui mais ça surprend beaucoup de monde ? Bon… On va quand même développer ça un peu plus.

  • Call of Duty : Infinite Warfare :

Alors Infinite Warfare qu’est-ce qui ne va pas dedans ? Et bien c’est simple : vous mélangez tout les défauts de Ghosts et d’Advanced Warfare. Vous rajoutez la lassitude des joueurs avec les jetpacks, un scénario assez bateau qui ne m’a pas donné envie d’aller plus loin que la mission 1, un multijoueur totalement déséquilibré avec une connexion catastrophique et une vie encore plus en dessous que celle de Ghosts. Voilà, vous avez Infinite Warfare. Je trouve que ce jeu est peut être encore pire objectivement que Call of Duty Ghosts, mais je voulais absolument me faire un avis dessus alors j’ai forcé…. Et je me suis rendu compte que j’ai bien fait de ne pas me le payer sur ma Xbox One. Le jeu m’a véritablement froissé avec la saga, une fois encore.

COD 4 Remastered a subi un lifting magnifique, mais souffre malheureusement des mêmes soucis qu’Infinte Warfare, rendant le jeu bien inférieur à sa version d’origine

 

Une chose rend toutefois le jeu infiniment fun. Son mode zombie. Parce que oui, le mode zombie de ce Call of Duty Infinite Warfare est fun, beau, drôle, avec plein de références à des anciens jeux d’arcade. Un mode décomplexé qui m’a vraiment fait apprécier le temps que j’ai passé sur ce jeu. Inférieur peut-être à celui de Treyarch, mais vraiment fun, que ce soit en solo ou entre amis, proposant des tas d’armes farfelues… Bref. C’est sans doute la meilleure chose qu’ait apporté Infinite Warfare.

 

Bien… Après cette rétrospective, où ai-je voulu en venir ? A l’approche de l’annonce plus que plausible de World War 2, il me paraissait intéressant de rappeler certaines choses : Call of Duty, c’est une saga qui a marqué l’histoire du jeu vidéo, c’est une saga qui a eu d’excellents jeux et une minorité de jeux pas très bons. C’est une saga remplie de richesses, loin d’être un stupide et abrutissant jeu vidéo, c’est aussi une magnifique expérience à jouer entre amis ou seul et qui pousse à la réflexion. C’est une saga qui m’a énormément touché tout au long de ma jeunesse. Et encore aujourd’hui, j’y rejoue de temps en temps avec grand plaisir. Alors, ne stigmatisez pas les gens pour le choix de leurs jeux, car au fond, vous passez à côté de quelque chose de beau, et d’infiniment plus intelligent que ce que peuvent laisser transparaître les publicités à la télé.

C’était CerfOrage, je vous dis à bientôt pour un prochain article, bon jeu à tous.