Test : Metal Gear Solid V : The Phantom Pain (DebKazu)

Aujourd’hui il est l’heure, l’heure de rendre mon verdict. Après 7 mois de réflexions intenses et 7 parties faites je pense être apte à donner mon verdict. Pour commencer, ce jeu est l’aboutissement de 28 années de travail acharné par son créateur. Aussi je compte sur vous pour ne pas être irrespectueux.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain prend place neuf ans après les incidents de Ground Zeroes. Nous nous réveillons dans un hôpital à Chypre après neuf années de coma. Nous découvrons petit à petit que nous avons perdu un bras et que nous avons également une shrapnel au niveau du crane. Dur réveil pour notre ami Venom. Et pour nous autre joueurs également. Nous contrôlons un Snake diminué par toutes ces années sans activités. Comme vous l’avez compris je vais parler premièrement du scénario.

Le scénario est bon, même très bon. Le sous texte et les messages véhiculés quand à eux son difficiles à cerner . Il reste magistral et sait tenir en haleine tout en étant discret. Il y a de sacrés moments de bravoure, et comme à l’habitude de Kojima des moments émotionnellement forts.  (exemple : mission 43 ) Kojima a encore réussi son tour de force qui a divisé les foules comme à son époque MGS2. Koko est allé encore plus loin. Nous avons un premier chapitre explosif et un second chapitre tout en épopée et en émotions. Là où le premier chapitre clôt la vengeance supposée des Diamond Dogs, le chapitre deux vous donne une autre raison de vous venger du monde entier. Il faut lire entre les lignes de MGSV pour vraiment comprendre l’ampleur de ce jeu. Je vais vous donner l’exemple de SkullFace qui parait comme un petit méchant sans grande importance. En fait il est un personnage central qui fait basculer Venom du côté obscur de la force. En effet il fait de Venom un « démon. » Il le fait devenir SkullFace. Il arrive à lui faire tuer les  propres soldats de Venom alors que SkullFace lui même est déjà mort. Après la mort de ces dit soldat la psychologie de Venom a radicalement changé au point de dire que Huey a raison et qu’il n’est qu’un monstre en sommes.

Le sous texte est également présent lors de la mission 43 lorsque Venom tue ses soldats. Il fait comprendre à Kaz que ce sont des frère d’armes et qu’ils continueront à se battre à leurs côtés. Comme dirait un certain Solid Snake, « L’homme n’est pas à la mesure de la légende croyez moi. » C’est certes un acte héroïque pour faire survivre ses hommes non infectés. Mais l’histoire ne retiendra que le massacre. C’est là un avertissement pour nous faire comprendre que le monde retient seulement ce qu’il veut. Les messages principaux sont évidement l’anti-nucléaire, l’anti-militarisme mais aussi le problème de la langue dans notre monde actuel ainsi que celui des enfants soldats et la manière de les faire retourner à une vie normale. Il faut comprendre que MGSV est une oeuvre complexe, rien n’est laissé au hasard loin de là. Le moindre bout de scénario est important, même (surtout !) les fameuses cassettes si controversées qui en apprennent tellement sur certaines zone d’ombres de l’histoire. Entre autres ce passage magique où Zero est mis à nu. C’est une réussite. Parlons un peu des personnages.

Pour commencer avec les personnages sachez que je parlerais seulement des personnages principaux (Ocelot, Kaz, Huey, Skull Face, Venom, Code Talker,Eli, Mantis, Quiet.)

Parlons de Kaz, il est clairement le personnage le plus développé de cet opus. Il es charismatique, d’une volonté sans faille et enfin, il pose ses roubignolles sur la table bon dieu ! Le personnage a tout, à tel point que je me suis plus souvent retrouvé à être d’accord avec lui plus qu’avec Venom. Il a une force de persuasion énorme et il est le véritable Achab de cet histoire. Car tout comme le Achab de Moby Dick, il a un désir de vengeance énorme à tel point qu’il est prêt à tout sacrifier y compris ses hommes pour parvenir à ces fins.

Ocelot est également un bon personnage même si trop discret à mon goût. Même si il apporte un plus au scénario je le vois plus comme une bonne à tout faire et quelque part sa fait mal. Il n’est là que pour les fans selon moi, à mon grand regret il n’apporte pas grand chose dans cet opus.

Huey, je pense ne pas être le seul sur ce coup (Coucou Rogfox) mais nous avons appris à détester ce personnage. Il est énervant au possible et en plus c’est une salopette de traître. Il reste malgré tout l’un des personnages les plus développés de cet opus. Là où on le voyait comme un simple Otacon bis dans Peace Walker, nous voyons aujourd’hui sa vraie nature qui est totalement l’opposée de celle de son fils.

Skull Face quant à lui promettait tellement dans GZ, je n’ai pas été déçu mais je m’attendais vraiment à plus. il semblait impossible à arrêter et capable des pires choses possibles et imaginables (exemple : le viol de Paz.) Au final nous le voyons comme un méchant en demi teinte. Malgré tout il a une profondeur inattendu ce qui n’est pas pour déplaire.

Code Talker honnêtement je n’ai pas grand chose à dire dessus ce personnage me laisse sur ma faim ni trop intéressant ni trop discret il reste un personnage normal.

Pour Eli et Mantis, mine de rien, je ne peux pas les dissocié. Ils sont deux personnages très bien écrit. Ils sont unique dans ce paysage et voir ces deux personnages qui m’on chambouler chacun à leurs manière dans MGS1 jeune, c’est simplement magique. Le fait de les revoir réunis etc…(oui le fanboy mgs1 qui est en moi hurle de joie en ce moment même.) Ils sont deux personnages incontournables de la saga et ils sont également une pierre angulaire de ce fameux épisode 51 qui ne verra jamais le jour.

Quiet n’est pas selon moi un bon personnage, il est niant-niant au possible très basique et mon dieu cette histoire d’amour que je ne peux encadrer (et sa chanson). J’ai beaucoup de mal à encadrer le personnage, elle à de bon côté je dis pas, mais le reste me fait ne pas l’aimer malheureusement.

Enfin parlons de Venom. Il est spécial, car il s’agit de nous. Chacun fait sa propre interprétation de ce personnage. Je ne suis pas d’accord sur tous les choix de Venom, car comme dit plus haut j’adhérais plus à la vision de Kaz. Mais je respecte le bonhomme pour ce qu’il a du faire à la place du soit disant « Big Boss », entre autre chose bâtir Outer Heaven et repousser Skull Face.

Passons à la partie la plus épineuse de cet article, j’ai nommé : Le gameplay ! Rentrons sans plus tarder dans le vif du sujet. Le gameplay soyons franc n’est pas le meilleur qui m’ait été donné de voir. Néanmoins il a le mérite de faire du assez bon pour une première tentative. Les touches sont plutôt intuitives mais seulement quand vous êtes à pied ou à cheval. Le vrai gros problème de ce jeu selon moi est le D-Walker difficile à manier et pas du tout adapté à l’infiltration, il est un peu inutile si vous préférez la jouer stealth. Les gardes ennemis quand à eux montent en vigilance et acuité au fur et à mesure de l’évolution du scénario du jeu. C’est un bon point. Le fait que les mondes que vous explorez soient plutôt vides n’est pas une gêne en soit car cela est très bien expliqué via le scénario. Se sont des zones de guerres occupées il est donc logique de n’y trouver que des postes de garde.  Donc pour conclure le Gameplay, il n’est pas parfait, des erreurs sont commises comme dans tous les jeux. Mais pour un premier essai dans un monde Open World,  MGSV s’en sort plutôt bien.

Enfin nous allons parler graphismes qui est la partie dont j’aime le moins parler. Car pour moi les graphismes on s’en fout. M’enfin bref. Ce ne sont pas les graphismes les plus révolutionnaires du monde, mais il sont très au dessus de se qu’on à l’habitude de voir. Comme chaque MGS on a droit à cette petite claque qui te dit « quand même il est beau mon jeu! » Pour le coup je ne peu que dire bravo le Fox Engine qui peu importe la console fait son taf à merveille. Les expressions faciales arrivent à en dire long sur l’état d’esprit des personnages sur le moment. Bravo le Fox Engine. Il n’en reste pas moins l’un des plus beau jeux sur ps3/360 qui personnellement m’a bluffé. Je m’attendais à voir des choses horribles ce qui n’as pas été le cas du tout. Un jeu très lisse que se soit sur ps3/360 ou ps4/One.

Pour conclure je vous dirais que ce MGSV est l’un des meilleur de la saga pour différentes raisons. Il n’est pas LE meilleur mais reste un chef d’oeuvre vidéo ludique qu’il faut apprécier après plusieurs essais. Un peu comme MGS2 en somme. Il est le MGSV auquel je ne m’attendais pas et je crois que sa force est là. Il n’est pas du tout la vision que l’on s’en faisait avec les trailers et autres. Kojima est revenu au sources, à son envie de surprendre les joueurs et pour ça merci Mr. Kojima

DebKazu out !