Test : Metal Gear Solid 3 : Snake Eater

Test : Metal Gear Solid 3 : Snake Eater

2017-01-31 0 Par DebKazu

Après le Test de Metal Gear Solid : Peace Walker, votre humble serviteur vous propose de parler de ce par quoi tout a commencé: L’opération Snake Eater ! Commençons par le traditionnel synopsis du jeu :

Synopsis

1964, la guerre froide fait rage. Un homme de 29 ans du nom de Jack est envoyé en mission pour récupérer un scientifique russe souhaitant passer du côté Ouest. Ce scientifique se nomme Nikolaï Stepanovich Sokolov. Snake parvient à rentrer en contact avec ce dernier qu’il escorte jusqu’au pont de Rassevet. Alors que les deux hommes passent délicatement le pont, en face d’eux une silhouette se fait voir dans la brume. Jack reconnait aussitôt la personne, il s’agit de The Boss mère des forces spéciales américaines mais également la mentor de ce dernier. Elle apprend alors à Jack qu’elle change de camp et passe du côté soviétique avec le Colonel Volgin, Commandant de la faction de Brejnev. Un combat s’engage alors entre le disciple et le maître. Le disciple perd en se faisant casser le bras et passer par dessus le pont.

Après une remise sur pied douloureuse Jack repart pour l’URSS pour une ultime mission. Il doit tuer le colonel Volgin, détruire le Shagohod (lee char d’assaut capable de lancer un missile nucléaire.) et tuer The Boss pour haute trahison du gouvernement américain. C’est alors que se lance l’opération…Snake Eater !

I. Scénario

Le scénario comme tout bon Metal Gear qui se respecte est un point fort du jeu. On y rencontre ici les prémisses du Big Boss et sa relation très spéciale avec sa mentor. Bien que touchant sur beaucoup de point le scénario a quand même ses faiblesses. Là ou les autres Metal Gear renvoient souvent un message positif, celui là n’en fait rien, le message reste pessimiste jusqu’au bout sans une once d’espoir pour notre héros. Le sous texte quand à lui donne à réfléchir. En effet le message est clair ici, jusqu’où êtes vous prêt à aller pour votre patrie? Le seul message positif que l’on voit ici est la foi en l’humanité.  C’est un beau message certes mais un beau message qui a conduit sa porteuse à la mort.

Le scénario n’en reste pas moins prenant et captivant. L’émotion est présente et la cinématique de fin vous fera verser des larmes. Big Boss is born !

II. Gameplay

Le gameplay dépend de la version à laquelle vous jouez. La version Snake Eater est très bien avec la bonne vieille vue de dessus. La version Subsistance quand à elle vous gratifie d’un mode online et d’une vue à la 3eme personne. La version 3DS est s’en doute la meilleure en terme d’ajout. La possibilité de marcher accroupie, le photocamo qui permet de mettre n’importe quel photo que vous avez pris avec votre 3DS en treillis de camouflage. Il y a également la possibilité de viser soit en FPS, TPS ou en mode auto. La visé TPS reste la plus agréable selon moi. Les boss restent très bons avec comme exemple le combat contre Volgin ou le face à face Sniper avec The End. Même si un peu rigide aujourd’hui, le CQC reste intuitif et permet d’interroger les soldats, chose impossible jusqu’à cet opus. Le systeme de faim du personnage et de guérisons est un très bon aspect également.

Il reste quelques coquilles comme l’IA qui reste plutôt à la ramasse sur cet opus. Le fait d’avoir un arsenal restreint n’est pas une mauvaise chose en soit car l’équipement propose 8 armes et 8 objets transportables à la fois. Là où cela est un peu dommage c’est le fait que le poids n’est pas pris en compte et l’on peut se retrouver avec un RPG-7 et un M63 sans restriction. A part quelques petits défauts le jeu n’en reste pas moins très bon.

Voici le gameplay trailer de MGS 3DS :

III. Durée de vie

Si vous savourez le jeu comptez une quinzaine d’heures ce qui est ma foi une durée assez conséquente pour un jeu de l’aire PS2. Bien qu’assez court par rapport à certains de ses successeurs, il n’en reste pas moins un MGS très intéressant et à ne louper sous aucun prétexte.

IV. Musique 

Un très bon point fort. Entre les envolés à la James Bond et les musiques qui vous ferons pleurer à chaudes larmes, voila ce qu’est une réussite musicale. Le thème principal vous plongera dans une jungle mais avec la rage au ventre, prêt à braver tout les obstacles. La musique Snake Eater, elle, vous mettra dans l’ambiance des films d’espionnage à la James Bond. Debriefing elle vous fera prendre l’ampleur de la dernière cinématique qui est sans doute la plus poignante de ce jeu. Et enfin la musique de générique : Way To Fall par Starsailor, celle là est tellement unique que je ne peux que vous la laisser pour que vous vous fassiez votre propre avis.

 

V. Cinématiques 

MGS3 serait selon moi le MGS le plus intéressant pour devenir un film. Pourquoi? Simplement parce que selon moi il est le plus hollywoodien des MGS. On y sent vraiment l’influence des films d’espionnage, les intrigues amenées, la relation EVA/Naked Snake. Tout sent le James bond à plein nez pour le plus grand bonheur des fans de l’espion Britannique. Bref c’est un très bon moment de cinématographie que nous propose MGS3.

VI. Conclusion

C’était avec une énorme nostalgie et en faisant abstraction de Peace Walker que j’ai réappris à aimer un épisode que je pensais bof. Oui je me suis pris une claque comme à l’époque de ma première game, oui le scénario ma bluffé, oui les musiques m’ont fait pleurer. Mais une chose que je n’avais pas vu à l’époque et que je vois aujourd’hui, c’est ce message de foi en l’humanité, cette force qui, quoi qu’il arrive et peu importe l’être humain, est destructeur. Continuer de croire en l’autre est primordial. Metal Gear Solid 3 : Snake Eater est bon, pas le meilleur, mais il aura le mérite de vous apprendre les notions d’humanisme.

Je vous laisse avec le premier trailer de MGS3 :

 

DebKazu Out!