Test rétro : Metal Gear Solid (1999 PS1)

« Allez. Que la fête commence ! »

Aujourd’hui c’est un Test Rétro que je vous propose avec Metal Gear Solid sur PS1. Sorti en 1999 en Europe le jeux fut une véritable révolution pour l’époque, aussi bien sur le plan graphique que sur le plan scénaristique. Il est à lui seul un incontournable de la première console de Sony. Aujourd’hui je vais vous livrer mon test du jeu qui reste encore pour moi aujourd’hui une réussite total.

Commençons par le commencement : « Un groupe de terroristes prennent d’assaut une petite île au nord de l’Alaska nommée « Shadow Moses. » Le groupe est composé de six membres de Foxhound, un escadron de militaires secret. Decoy Octopus, l’expert en camouflage. Sniper Wolf, Tireur d’élite superbe mais dangereuse. Vulcan Raven, le chaman géant, Psycho Mantis, Télépathe et psycho-kinésiste aux pouvoirs puissants, Revolver Ocelot, spécialiste en torture de tout genres et formidable tireur. Enfin celui qui les dirige le leader d’attaque de Foxhound…Liquid Snake. Un seul homme est envoyé la-bas pour deux objectifs. Le premier est de libérer les deux otages se trouvant sur l’île. Le second détruire une arme nucléaire qui risque la destruction du monde entier. Le Metal Gear !  Le seul homme à pouvoir accomplir cette mission s’appelle… Solid Snake ! Soldat de légende et ancien membre de Foxhound, l’homme décide d’endosser une dernière fois le rôle du soldat seul contre une armée. »

Rien qu’avec cela tout est dit. Le scénario est bien ficelé et l’intrigue est top. Commençons par le scénario. Il est magnifique autant dans la forme que dans le fond, le jeu se permet des piques à gauche et à droite. Il se permet également un avis critique sur le nucléaire ainsi que sur la toute puissante Amérique de l’époque. Pour parler du scénario et seulement de ça, je dirais qu’il est ce que l’on attend d’un jeu digne de ce nom. Un homme sauve le monde. C’est un peu basique dit comme cela mais l’intrigue, les sous intrigues et bien sur les détails au milieux en font un chef-d’oeuvre. Le choix de la fin qui est destinée en fonction du fait que vous résistiez à la torture ou non, le personnage de Snake qui cache de très lourds secrets. Nous avons à faire à un jeu angoissant. Pas par la peur non mais par les émotions ressenties tout au long de celui-ci. Je pourrais résumer le jeu en une phrase: « Lorsque la vie est plus terrible que la mort, il est alors des plus valeureux d’oser vivre. » Voila le message que fait passer ce jeu. Bien loin d’un scénario banal c’est toute une philosophie de vie que nous apprend Hideo Kojima à travers son jeu.

Il faut que je vous parle d’un aspect fondamental de ce jeu: le doublage. Bien que très controversé le doublage français reste dans les mémoires de tous les francophones. Tantôt mauvais pour certains, sublime pour d’autres, il reste incontournable. Pour ma part j’ai adoré. J’ai pour la première fois entendu parler tout ce beau monde à l’age de 4 ans et il m’en laisse un souvenir impérissable. Pour le coup je n’ai qu’une chose à dire. Merci à toutes et tous pour votre travail. Je ne peux que vous laisser un extrait qui j’en suis sûr ne vous laissera pas de marbre :

Passons aux graphismes. Comme vous le savez je ne suis pas quelqu’un qui défend des jeux seulement par leurs graphismes, mais pour l’époque ce rendu temps réel était une prouesse technique. Aucun, je dis bien aucun autre jeu ne faisait cela. Pour 1999 le jeu est sublime. Nous parlons ici de Test rétro donc forcément ça a vieilli. Mais la encore je vous dirais « Malgré l’age tu es toujours aussi rapide. » Même si il faut l’avouer le jeu a 17 ans cette année il ne pique pas les yeux pour autant. Cela reste un jeu PS1 et la qualité connue de Mr.Kojima est au rendez-vous. Bref le jeu reste correct, même aujourd’hui.

« Ceci n’est pas un exercice, nos vies sont en jeu ! Il n’y a ni héro ni héroïne, les héros meurent ou finissent en tôle. C’est l’un ou l’autre. »

Parlons bande son : le jeu est truffé de bonnes musiques et au moment même ou j’écris ces lignes, l’OST du jeu est dans mes oreilles. Bien sûr encore une fois cela reste des musiques de PS1 donc beaucoup de MIDI au programme. Mais la qualité n’en est pas moindre. TAPPY est aux commandes et l’on y sens bien sa patte. Les musiques d’ambiances sont jouissives, le thème Enclosure est une perfection et d’une justesse absolue avec la scène ou elle apparaît et enfin The Best Is Yet To Come de Rika Muranaka est simplement sublime !  Rien est laissé au hasard, en effet chaque musiques est propre à une zone et il est facile de comprendre le sentiment qui vous envahit grâce aux musiques. Le Thème de Psycho Mantis qui lui est là pour démontrer toute l’angoisse mais également les pouvoirs démesurés de notre ami au masque à gaz. On y sent également la tourmente psychologique du personnage. Tout est vraiment fait pour vous mettre dans le contexte et c’est un vrai plus. Voici d’ailleurs l’OST si l’envie vous prend de l’écouter :

Pour finir on va parler Gameplay. La vue de dessus est un avantage autant qu’elle est un défaut. Car si l’on voit plutôt bien les ennemis, nous avons tendance à trop regarder au alentours et plus vraiment le personnage. Forcement nous arrivons à des moment assez improbables où en vous collant contre un mur, la moitié de votre corps dépasse. Il y a aussi de bons côtés les touches sont plutôt intuitives. Même si le fait de bouger tout en visant reste assez difficile le reste passe assez bien. Je me répète beaucoup mais c’est un assez vieux jeu et comme tout vieux jeu il y a encore des lacunes au niveau du gameplay. Mais si je ne l’évoque pas se ne serait pas juste. Il reste un gameplay plutôt rigide, pas difficile pour autant. Il reste encore une fois dans la norme des jeux de son époque.

Voila qui conclut mon petit test rétro j’espère sincèrement qu’il vous a plus. Quant à moi je vais me replonger encore une fois dans ce magnifique monde qu’est MGS et n’oubliez pas « Lorsque la vie est plus terrible que la mort, il est alors des plus valeureux d’oser vivre. »

DebKazu out !